Pour un constructeur ou un gestionnaire de digues, il est parfois délicat d’identifier précisément un bloc béton visible sur une vidéo, de le rattacher à une bathymétrie, à un plan de l’ouvrage, de bien caractériser un défaut éventuel vu par un plongeur.

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Pour le compte du groupement GTOI/SBTPC en charge de la construction de la digue de la Nouvelle Route du Littoral, nous avons mis en œuvre à grande échelle notre solution brevetée SEABIM pour modéliser à partir des données disponibles (bathymétrie, laser et photogrammétrie drone) environ trois kilomètres de digue en ACCROPODE™ II, ce qui représente 21 000 éléments préfabriqués en béton. Ce travail a été réalisé en quelques semaines avec une station de travail tournant jour et nuit, une première sur ce type de projet.

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Ainsi, nous avons déterminé automatiquement par notre algorithme les positions des éléments constitutifs de la carapace et en particulier pu caractériser la qualité de leurs imbrications,  identifier des zones sensibles, et réaliser également des analyses temporelles pour observer l’évolution des carapaces dans le temps et suite aux tempêtes. Tous ces éléments ont été agrégés et forment un jumeau numérique de l’ouvrage. Ainsi, les quatre carapaces de digues de la NRL modélisées en ont pu être reconstituées à hauteur de 97% sur plusieurs périodes (pré et post Batsirai en 2022, post Emnati en 2022 et post Freddy en 2023).

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De plus, nous avons été en charge de suivi bathymétrique régulier des opérations de pose de blocs de carapace entre 2021 et 2023. 

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